Eric Ciotti Jeune Cheveux

Posted by Reinaldo Massengill on Wednesday, July 17, 2024

Eric Ciotti Jeune Cheveux – Selon l’édition de mercredi de “Le Canard enchaîné”, le législateur des Alpes-Maritimes a tenté d’éviter d’être appelé sous les draperies en 1991 alors qu’il était un fervent partisan du rétablissement du service militaire. Eric Ciotti, membre du Parti républicain, n’a pas toujours été un fervent partisan de l’armée.

Le 14 septembre 1991, Le Canard enchaîné révèle qu’un jeune homme du nom d’Eric Ciotti, alors âgé de 25 ans, a tenté d’utiliser ses relations politiques pour éviter un mandat d’arrêt en se cachant à la vue de tous. Après avoir reçu de multiples recommandations pour poursuivre ses études, le diplômé de Sciences-Po Eric Ciotti a été contraint de servir six mois dans l’armée en raison de sa demande d’effectuer son service militaire obligatoire dans un domaine de coopération.

À l’époque, il espère continuer à travailler comme assistant législatif du représentant Christian Estrosi. Cet individu se rapprochera alors de François Fillon pour l’aider à stopper le départ de son jeune salarié. Ce document obtenu par l’hebdomadaire satirique montre que l’actuel ministre de la défense, Jean-Pierre Chevènement, a été sollicité au nom d’Eric Ciotti par l’ancien député de la région de la Sarthe, qui a repris sa plume.

Le moment de la correspondance de François Fillon est cependant mal choisi. Dès réception de la lettre le 28 janvier au cabinet du ministre français de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est préoccupé par d’autres sujets. La guerre en Irak est à l’origine de la décision de Che Guevara de démissionner le lendemain.

Ce dernier a également précisé qu’il n’avait “aucun souvenir de cette demande” et que son cabinet traite les demandes de cette nature, ajoutant que “M. Ciotti n’était personne pour moi à l’époque” dans l’émission de franceinfo de mercredi matin.

Le messager ne disparaîtra donc pas immédiatement, mais une heureuse tournure des événements permettra au jeune Eric Ciotti de se débarrasser de son uniforme. J’ai demandé la clémence afin de contribuer aux dépenses de la famille, et elle m’a été accordée”, raconte le député aux canaris enchaînés.

Ce nouvel enthousiasme pour le service national rend Eric Ciotti plus positif que jamais. Le chef du gouvernement provincial des Alpes-Maritimes a appelé à l’unité et à la détermination à la suite des attentats. Un Parisien, par exemple, a reçu l’extrait de discours “Il faut rétablir le service militaire”, qu’il a utilisé pour plaider la nécessité de le faire. Le député des Alpes-Maritimes, élu sans fracas, entend imposer une posture populiste et conservatrice à un parti politique qui mise sur sa survie même.

“Vous avez dû lire ceci du dos d’un cheveu”, grogne un membre du RNC. La pilule est un peu amère pour Eric Ciotti, dont l’objectif estival était d’être éliminé du parti à l’issue du premier tour de scrutin. Les résultats du second tour de la convention en ligne du week-end montrent que le représentant des Alpes-Maritimes a recueilli le soutien de plus de la moitié (53,7% et 33 609 votes) des 91 000 participants inscrits. Il est moins performant que Laurent Wauquiez en 2017 (74,6 %) ou Christian Jacob en 2019 (62,6 %), tous deux désignés au premier tour, mais il a affronté la rude concurrence de Bruno Retailleau et s’est imposé.

Depuis sa rentrée en politique, Nicolas Sarkozy n’a eu qu’un seul objectif : emprunter la voie conservatrice pour vaincre l’extrême droite du Front national. Cette ligne est personnifiée par Eric Ciotti dans un environnement sécurisé où les électeurs prennent position sur des questions comme la liberté religieuse et le terrorisme.

Il est moins médiatique que le candidat à la primaire de droite Bruno Le Maire et plus discret que l’ancien patron Christian Estrosi, dont il a été directeur de cabinet ; il est aussi plus discret que Nicolas Sarkozy, dont il espère qu’il deviendra Premier ministre ; et il est moins connu qu’Estrosi. Néanmoins, Eric Ciotti est parmi les hommes les plus justes vivants aujourd’hui.

Eric Ciotti Jeune Cheveux

Sa position idéologique a conquis ses compatriotes républicains, où il est chef adjoint du parti avant le début de la bataille pour la présidence. Vous avez la tête assumée d’une droite qui mutile sans pitié les lignes de l’extrême droite du Front national dans le numéro deux de LR, Laurent Wauquiez, largement attendu pour remplacer Nicolas Sarkozy lorsqu’il annoncera sa candidature.

Le président du conseil régional de Rhône-Alpes-Auvergne s’est plaint dans le JDD, “Quand on nomme Martin Hirsch pour s’occuper du social, on récupère le RSA.” Le problème de la droite et du centre français, c’est la résignation intellectuelle. On se sent obligé de citer des noms de gauche pour se faire pardonner d’être de droite.

Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2012, en grande partie à cause de la forte déception d’une partie de l’électorat de tête qui avait basculé vers Sarkozy en 2007, Ciotti et la “droite forte” ont accéléré vers le haut la rapidité. Ce n’est plus une option de s’excuser de se tenir du côté droit.

Surtout dans le climat terroriste actuel, alors que le FN prend de l’importance. Quelqu’un dénonce la fédération FN des Bouches-du-Rhône, et chacun sait que tout tournera autour de la liberté religieuse et, par extension, de l’islam. Le reste, y compris le chômage, sera relégué à une moindre priorité.

Après avoir passé une bonne partie d’une décennie dans l’ombre – à l’époque où il avait encore des cheveux sur la tête et des lunettes moins transparentes – Eric Ciotti est enfin sous les projecteurs en tant que président de la législature provinciale des Alpes-Maritimes et chef de le conseil régional.

De toutes ses années, il n’a jamais changé. Et il veut que tout le monde le sache, surtout maintenant qu’Estrosi a balayé les élections régionales en 2015 et a tempéré sa rhétorique pour apaiser la gauche, ce qui lui a donné accès au pouvoir.

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